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Les astuces pour gérer le stress et les douleurs neuropathiques en utilisant la méditation et la respiration profonde

Plusieurs situations peuvent générer des douleurs. Il peut s’agir de douleurs cancéreuses, chez les patients atteints de cancer, de douleurs musculaires, de douleurs postopératoires, etc. Certains patients peuvent également souffrir d’arthrose, de rhumatismes qui sont à la fois des douleurs osseuses et des douleurs articulaires. Les atteintes du système nerveux, c’est-à-dire du cortex cérébral, des nerfs ou de la moelle épinière vont produire des douleurs neuropathiques. Elles se présentent soit sous forme de douleurs aiguës ou de douleurs chroniques. Elles sont différentes des douleurs nociceptives, impliquant les nocicepteurs. La prise en charge des douleurs sera alors particulière. Elle va utiliser la respiration profonde et la méditation. 

 

Opter pour la méditation et la respiration profonde pour réduire le stress et la névralgie 

Pour atténuer ou soulager la douleur, vous pouvez faire recours à la respiration profonde et la méditation. Elles permettent de calmer la sensation douloureuse et de réduire les accès douloureux. Méditer ne se résume pas uniquement à fermer les yeux et respirer. Il ne s’agit pas d’une simple technique de relaxation. C’est un outil très puissant, permettant une bonne gestion de la douleur.

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Comment méditer pour bien gérer la douleur neuropathique et le stress ? 

 

La méditation permet d’arrêter les échanges qui existent au niveau des zones cérébrales atteintes par la douleur. Elle va stopper l’envoi des décharges qui quittent la zone douloureuse pour arriver au cerveau. Le cortex cérébral se détache ainsi de la douleur du patient. Cela permet le soulagement de la douleur grâce à la réduction de l’intensité de l’influx nerveux qui parvient aux récepteurs entraînant ainsi la baisse de la communication entre la moelle épinière et d’autres régions du cerveau. Cette désynchronisation entre les constituants du système nerveux permet aux patients de se concentrer sur la douleur qui diminue un peu plus rapidement grâce à la méditation.

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Pour profiter de ces différents effets, il faut :

  • Choisir un endroit calme et silencieux pour pratiquer la méditation : vous devez trouver un endroit où vous pourrez véritablement vous concentrer sur votre douleur. Trop de distractions peuvent perturber votre séance et vous empêcher de maîtriser la douleur.
  • Prendre une position dans laquelle vous êtes à l’aise : vous pouvez choisir d’être assis sur une chaise, un coussin, ou en tailleur sur la moquette. Le plus important c’est d’être confortablement assis. Avec le temps, vous pourrez adopter la position convenable qui consiste à garder son dos bien droit et maintenir les yeux mi-clos ou totalement fermés. 
  • Se concentrer sur la douleur tout en se familiarisant avec son souffle : une séance de méditation réussie passe par la maîtrise de sa respiration. Passez un peu de temps à observer votre souffle, à suivre vos inspirations et vos expirations. Essayez d’évaluer la douleur et d’y penser comme si elle était extérieure à votre corps. 
  • Intégrer les séances de méditation dans votre quotidien : pour un résultat satisfaisant, vous devez avoir des séances de méditation. Pour les patients douloureux chroniques, elles doivent être encore plus rapprochées. Ainsi, la sensation de soulagement de la douleur sera quasi-permanente.

 

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Que faire lorsque vous n’arrivez pas à méditer ?

Si vous avez des difficultés à méditer, cela est tout à fait normal. Les douleurs neuropathiques sont connues pour plonger les malades dans un état dépressif duquel il est difficile de sortir. Vous devez dans ce cas faire le vide autour de vous. Tout ce qui est associé à la douleur doit disparaître de votre esprit. 

En situation de stress, ces douleurs névralgiques sont accentuées et il devient difficile de les gérer. Les effets indésirables se font ressentir plus fréquemment. Trouver un traitement efficace contre la douleur est alors indispensable.

Cette technique marche également dans le cas des douleurs nociceptives comme l’arthrite, la sclérose ainsi qu’avec les troubles qui les accompagnent le plus souvent. Il s’agit de la migraine, fièvre, maux de tête ou céphalées, constipation et autres perturbations du système digestif. C’est également le cas avec le Syndrome de Parkinson, la fibromyalgie et les lombalgies. 

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Que faut-il savoir sur les douleurs neuropathiques et le stress ? 

Les douleurs neuropathiques ont généralement 3 origines. Elles peuvent survenir à la suite d’opérations chirurgicales, d’un zona, de complications chez les patients diabétiques, ou de traumatismes. D’un cas à l’autre, l’intensité des douleurs va varier. Elles sont soit des douleurs brèves ou des douleurs intenses. Elles se manifestent par des brûlures, des fourmillements, des crampes, qui peuvent être des sensations douloureuses permanentes ou passagères. Les patients souffrant de douleurs intenses et de stress sont toujours à la recherche de soins palliatifs. Très souvent, le nerf sciatique est atteint par ce type de douleur. Lorsqu’elle devient chronique, il faut impérativement y penser. 

Chez les blessés médullaires également, les douleurs neuropathiques sont fréquentes. La douleur va être différente à la fois des douleurs nociceptives et des douleurs inflammatoires. Ainsi, les traitements médicamenteux associant les antalgiques comme le paracétamol, l’ibuprofène, les endorphines ou la morphine et ses dérivés ne peuvent lutter contre la douleur de manière efficace. 

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Les prescriptions médicamenteuses de première intention vont concerner deux classes thérapeutiques. Ce sont certaines catégories d’antiépileptiques et d’antidépresseurs (les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline). Ils seront prescrits essentiellement pour leurs caractéristiques antalgiques qui ne sont pas liées à leurs effets antiépileptiques ou antidépresseurs. En plus des comprimés, un patch cutané de capsaïcine peut être mis en place. Il va atténuer la douleur et son effet antalgique va durer 3 mois. 

Le médecin traitant ou le neurologue peut recommander la neuromodulation par stimulation électrique transcutanée ou une stimulation de la moelle épinière. L’objectif de cette prise en charge est la réactivation des systèmes de contrôle défaillants. D’autres types de prise en charge sont possibles. Ce sont l’hypnose, l’acupuncture, et les thérapies comportementales et cognitives. En plus de la méditation et de la respiration profonde, ces techniques peuvent aider à mieux traiter la douleur. 

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Les douleurs liées à la neuropathie ne nécessitent pas seulement des prescriptions médicamenteuses par voie orale ou par intraveineuse (piqûre, injections, perfusion). Ainsi, le tramadol, l’aspirine, les opioïdes, les anti-inflammatoires non stéroïdiens, les endorphines et certains antidouleurs ne peuvent y pallier de façon efficace. Un surdosage pourrait également entraîner des effets secondaires. Pour soigner les douleurs, vous devez tester la méditation et la respiration profonde. Elles servent à maîtriser les douleurs. La guérison n’est pas instantanée, mais va apparaître au fil des séances. La douleur du patient va progressivement diminuer.