L’augmentation mammaire est une intervention chirurgicale visant à augmenter le volume des seins, en vue d’améliorer l’esthétique ou de corriger des déséquilibres morphologiques. La pose de prothèses est l’une des méthodes les plus courantes pour atteindre cet objectif.
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Les différentes types de prothèses utilisées pour l’augmentation mammaire
Il existe deux principaux types de prothèses utilisées opération d’augmentation mammaire par implants :
- Implants mammaires en silicone : ils sont remplis avec un gel de silicone cohésif et existent en différents volumes et formes (rondes ou anatomiques). Ces implants sont réputés pour leur aspect naturel au toucher et présentent moins de risques de plis et vaguelettes que les implants salins.
- Implants mammaires salins : ces prothèses sont remplies avec une solution saline stérile (eau et sel) et offrent également diverses options en termes de volume et de forme. Elles sont considérées comme moins durables que les implants en silicone et peuvent présenter davantage de complications telles que ruptures ou déflation.
Choix du type de prothèse
Le choix entre ces deux types d’implants dépendra essentiellement du résultat souhaité, des caractéristiques du sein de la patiente et des préférences du chirurgien. Les implants en silicone sont généralement préférés pour leur rendu plus naturel et moins de complications à long terme.
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Le déroulement d’une augmentation mammaire par pose de prothèses
L’augmentation mammaire avec pose de prothèses se réalise généralement sous anesthésie générale. Le chirurgien commence par faire une incision dans la zone choisie (autour de l’aréole, sous le sein ou au niveau de l’aisselle), puis crée une loge pour insérer la prothèse qui peut être placée soit devant le muscle pectoral, soit derrière celui-ci (rétromusculaire). Cette étape est suivie par la fermeture des incisions avec des sutures dissolvables.
Les différentes voies
Selon les préférences du chirurgien et les attentes de la patiente, différentes techniques d’incision peuvent être utilisées :
- Péri-aréolaire : incision autour de l’aréole du mamelon.
- Inframammaire : incision sous le pli du sein.
- Axillaire : incision au niveau de l’aisselle.
Positionnement de l’implant
Le choix du positionnement de l’implant dépend principalement du volume et de la qualité des tissus mammaires de la patiente, ainsi que de l’expérience du chirurgien. Les options sont :
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- Pré-musculaire : l’implant est placé entre le muscle pectoral et la glande mammaire, offrant généralement un rendu plus naturel.
- Rétromusculaire : l’implant est inséré derrière le muscle pectoral, minimisant les risques de contracture capsulaire ou de visibilité de l’implant, notamment lorsque la patiente présente une faible quantité de tissu mammaire.
Les suites opératoires de l’augmentation mammaire par pose de prothèses
Après l’intervention, la patiente peut ressentir des douleurs temporaires qui nécessitent la prise d’antalgiques. Un œdème (gonflement) et des ecchymoses (bleus) apparaissent également et disparaissent progressivement en quelques semaines. Le port d’un soutien-gorge spécifique est recommandé pour maintenir les prothèses en bonne position et faciliter la cicatrisation.
L’augmentation mammaire par pose de prothèses est une intervention qui offre d’excellents résultats, à condition qu’elle soit réalisée par un chirurgien qualifié et expérimenté.
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